Emmanuel et Judith
Biarritz
Industrie pharmaceutique
Première participation
Engagé n° 40 - Groupe A
Véhicules
Ferrari 250 GT PF / 1960
A la fin des années 50, Ferrari accède à la consécration mondiale en compétition, après avoir remporté 4 titres en Championnat du monde de Formule 1 : 1952 et 53 (Ascari) 1956 (Fangio) et 1958 (Hawthorn) auxquels s'ajoutent 3 victoires aux 24 Heures du Mans : 1954 (Barchetta 375 plus) puis 1958 et 1960 avec la mythique 250 "Testa Rossa" et son fabuleux moteur V12 / 3 litres.

A cette époque, ce moteur va être installé dans une multitude de voitures de course : la toute première, la 250 S, puis les 250 MM et 250 Monza, la Testa Rossa, les 250 P / 250 LM et dans des voitures de Grand Tourisme de compétition exceptionnelles : les 250 GT Berlinetta "Tour de France" puis la SWB, et surtout la 250 GTO au palmarès inégalé !

Quant aux GT de Tourisme, ce seront les 250 Europa et Boano, les Cabriolets 250 GTS et California, la 250 GTE, la Lusso et la 250 GT 2+2 PF, PF pour Pinin Farina qui devient, alors, le "Grand Couturier" de la marque au Cheval Cabré !

Moteur longitudinal en position avant, 12 cylindres en V à 60° atmosphérique en alliage léger, simple ACT par rangée de cylindres, 24 soupapes, 3 carburateurs double corps Weber, 3 litres de cylindrée (250 cm3 x 12) et 240 ch. à 7 000 tours/mn.
Boîte de vitesses manuelle à 4 rapports + overdrive, propulsion, pont arrière rigide avec autobloquant. Suspensions avant à roues indépendantes triangulées avec combinés ressort-amortisseur concentriques, pont arrière rigide fixé par ressorts à lames semi-elliptiques et amortisseurs à levier. 4 freins à disque plein et roues fil Borrano 16".
Vitesse maximale : 230 km/h pour 1300 kg.

Le succès de la lignée des 250, et surtout des modèles carrossés par Pininfarina, va assurer la bonne santé financière de Ferrari dans ce début des années 60. Les 250 GT vont remporter un succès commercial sans équivalent dans l'automobile sportive : l'alliance des meilleurs moteurs et des plus belles carrosseries pour des GT d'exception qui nous font toujours autant rêver...




Auto suppléante :
Ferrari 330 GTC / 1968
Directement dérivées des modèles de compétition, les premières Ferrari de (petite) série n'étaient pas des voitures très faciles à conduire. Devant les critiques de ses clients, Enzo Ferrari cède et lance, au milieu des années 60 le développement de voitures plus faciles à vivre pour succéder aux 250 GT.
En 1963, Ferrari lance donc la série 330. Plus raffinées, plus puissantes et plus confortables, ces Ferrari 330 se pliaient aux exigences du marché américain. Plusieurs modèles verront le jour, dont le modèle-phare sera la 330 GTC, produit de 1965 à 1969.

Moteur longitudinal en position avant, 12 cylindres en V à 60° atmosphérique en alliage léger, simple ACT par rangée de cylindres, 24 soupapes, 3 carburateurs double corps Weber, 4 litres de cylindrée (330 cm3 x 12) et 300 ch. à 6 600 tours/mn.
Boîte de vitesses "transaxle" manuelle à 5 rapports, accolée au pont arrière avec autobloquant. Propulsion. Suspensions à 4 roues indépendantes triangulées avec jambes de force latérales. 4 freins à disque plein de diamètre 280 mm. et roues fil Borrano 16".
Vitesse maximale : 245 km/h pour 1535 kg.

Les essais-presse de l'époque affirmaient que la 330 GTC représentait le meilleur compromis entre agilité, efficacité et confort de conduite. Il est vrai que la conception technique faisait rêveur : V12 de 300 chevaux, boîte 5 transaxle, 4 roues indépendantes, 4 freins à disque. La perfection pour l'époque !